Comparatifs et évolution des têtes d’impression jet d’encre grand format 2004 – 2025

Sommaire

• Introduction générale
• Frise chronologique des têtes d’impression (2004–2025)
• Tableaux comparatifs
• Graphiques comparatifs
• Applications et historique détaillé
• Conclusion et recommandations

Introduction générale

Depuis plus de deux décennies, l’industrie de l’impression numérique a connu une transformation profonde,
portée par l’évolution des têtes d’impression. De la célèbre Epson DX4 utilisée sur les premières machines solvant,
jusqu’aux dernières têtes I3200 adoptées par les systèmes hybrides UV-led, aqueux ou éco-solvants, chaque génération
a marqué un tournant technologique. Ce guide complet vous propose un véritable voyage technique et stratégique à travers
les meilleures têtes du marché : Epson, Ricoh, Konica Minolta et Fujifilm.
Nous y détaillons les performances, les dates de sortie, les applications industrielles, les technologies embarquées
ainsi que les rapports qualité/prix de chaque modèle. Un comparatif argumenté et enrichi de visuels et graphiques
pour mieux comprendre pourquoi les têtes Epson I3200 s’imposent comme la référence 2025.

Frise chronologique de l’évolution des têtes d’impression des imprimantes grands formats

Depuis le début des années 2000, l’évolution des têtes d’impression jet d’encre a suivi celle des encres utilisées dans les différentes technologies d’impression numérique. Chaque tête a été conçue pour s’adapter à une méthode d’impression spécifique, allant des encres solvant lourd à l’éco-solvant, en passant par les encres aqueuses, les encres UV et plus récemment les encres UV-LED ou même UB-LED à basse température.

2004–2010 : Le règne des têtes Epson DX4 et DX5

Les premières imprimantes Roland, Mutoh et Mimaki à encres solvant lourd ou éco-solvant léger utilisaient les têtes Epson DX4. Ces têtes étaient compatibles avec les encres hautement volatiles, idéales pour les impressions outdoor résistantes (banderoles, adhésifs vinyle, enseignes). Puis, la DX5 introduite vers 2007 a permis une meilleure précision et une meilleure compatibilité avec les encres éco-solvant de deuxième génération.

On retrouvait ces têtes sur des modèles phares comme les Roland SP-540V, Mimaki JV33, ou les Mutoh ValueJet 1204.

2011–2015 : Accessibilité et transition avec Epson DX7, XP600 et Ricoh Gen5

La DX7 a poursuivi la miniaturisation et la démocratisation avec une fréquence légèrement accrue. Les imprimantes telles que la Roland BN-20 ou les ValueJet nouvelle génération ont adopté cette technologie pour les petits ateliers.

En parallèle, Epson a recyclé sa tête bureautique XP600 pour l’intégrer à des traceurs chinois low-cost (Galaxy, Allwin, Thunderjet) en UV ou éco-solvant. Bien que peu durable, elle offrait un accès à l’impression UV à moins de 6 000 €.

Dans le secteur industriel, la Ricoh Gen5 s’est imposée chez les fabricants de tables à plat UV haut de gamme comme SwissQprint Impala, Flora LJ320, ou EFI H1625. Elle permettait l’utilisation d’encres UV hautement pigmentées, avec une excellente stabilité.

2016–2020 : Arrivée de la haute production avec Konica et Starfire

Les têtes Konica Minolta 1024i ont été choisies par de nombreux fabricants d’imprimantes pour le textile direct, le packaging ou les supports rigides. Les machines Dilli Neo Titan ou Docan UV en sont de bons exemples. Ces têtes s’adaptent aux encres UV classiques avec des gouttelettes plus grosses pour des impressions denses et opaques.

De leur côté, les têtes Fujifilm Starfire 1024 ont trouvé leur place dans des machines très grand format comme les Inca Onset ou Gandy Pred8tor, spécialisées dans l’impression rigide industrielle (panneaux forex, dibond, carton alvéolaire). Ces têtes travaillent souvent avec des encres UV à dépose élevée.

2021–2023 : Segmentation avec les Epson I1600 et montée en gamme des Ricoh

Lancement des Epson I1600, une version plus rapide et plus stable que les XP600 ou DX7, permettant une meilleure compatibilité avec les encres aqueuses ou éco-solvants sur des machines de milieu de gamme telles que les Liyu UV, Flora 1600 Eco ou Thunderjet UV A3+.

La Ricoh Gen6 devient quant à elle le nouveau standard industriel avec des vitesses supérieures et une longévité renforcée, utilisée sur des équipements haut de gamme comme les Vanguard VR6D, EFI Pro 30F ou Durst P5 UV LED.

2022–2025 : Domination de l’Epson I3200 – toutes encres confondues

Les versions E1, U1 et A1 de la tête Epson I3200 révolutionnent le marché. Compatibles avec les encres aqueuses, éco-solvantes, sublimation et UV-LED, elles sont désormais intégrées dans presque toutes les imprimantes professionnelles de nouvelle génération.

Citons par exemple les machines JetColor 3200UV, XPiJet Hybrid 1900, Gongzheng UV Pro 1.8, qui utilisent la I3200 pour garantir une haute fréquence de tir (jusqu’à 40 kHz), une finesse de goutte jusqu’à 2,5 pl et une compatibilité multi-encres.

Ces têtes ont redéfini le standard, permettant à un seul modèle d’imprimante de gérer aussi bien l’encre waterbase pour le textile, l’éco-solvant pour la signalétique que l’UV-LED pour les rigides.

Conclusion

Cette frise illustre non seulement l’évolution technologique des têtes d’impression, mais également l’intégration progressive des nouvelles encres : solvant lourd → éco-solvant → aqueux → UV → UV-LED → UB-LED. L’Epson I3200 s’impose aujourd’hui comme la solution la plus universelle, à la fois abordable, précise et polyvalente pour les imprimeurs de 2025.